Vendredi 14 Novembre, tous les élèves de l’école élémentaire ont participé à cette journée de sensibilisation.
MODALITES :
En groupe classe (le matin)
En décloisonnement avec brassage des classes du CP au CM2 (l’après-midi)
Participation de l’ALAE et du Centre Socio Culturel du Point du Jour (CSC)
Groupes avec enseignants, directrice, DAL (Corentin) et animateur CSC (Jim) qui intervient auprès des élèves de cycle 3 pendant le périscolaire.
MATIN :
Visionnage en groupe classe de différentes vidéos (adaptées en fonction de l’âge)
Premier débat : Chacun explique ce qu’il a vu et compris ►Prendre conscience que certains mots (ou situations) peuvent blesser.
Définition commune pour l’école : « Intimidation = récurrence et continuité dans le temps des mots blessants.
Visionnage de Hakas (par des équipes masculines et féminines) et explication de leurs rôles.
Passation du questionnaire d’auto-évaluation pour les CE2, CM1 et CM2.
Réalisation d’un badge illustrant le thème qui restera sur le vêtement de l’enfant tout au long de la journée.
APRES-MIDI :
Décloisonnement en groupes multi-niveaux du CP au CM2 (environ 17 enfants)
Reprise de ce qui a été vu le matin : Débat autour du droit des enfants.
Mise en scène et jeux de rôles à partir de petites situations.
Traces :
Réalisation de « briques » pour réaliser un mur contre le harcèlement :
« Harcèlement : ne vous murez pas dans le silence »
Création d’un HAKA : Chaque groupe cherche des phrases et des rythmes. Un Haka sera ensuite conçu à partir des différents éléments proposés et sera repris en introduction de la journée NAH les années suivantes par tous les élèves.
Les 6 et 7 Novembre, les élèves des quatre classes de maternelle ont participé à des ateliers sensoriels et créatifs avec du sable fin, organisés par l’association amàco, atelier matières à construire.
Les enfants ont été invités à découvrir cette matière avec leurs sens – la vue, le toucher, l’ouïe, à décrire ce qu’ils observent, ressentent et imaginent, à comprendre de quoi cette matière ordinaire est faite et à s’émerveiller face à ces comportements.
Les enfants, pieds nus, réunis autour d’un tas de sable fin décrivent ce qu’ils voient : sa forme, « on dirait un toit, un triangle, une montagne, un chapeau, une barrière, c’est allongé, pointu », puis sa couleur « c’est blanc, mais pas tout à fait, un peu jaune aussi, beige, crème. » Puis le moment tant attendu arrive : toucher le sable !
Nous commençons par lui dire « bonjour » en faisant glisser la main au sol, doigts écartés, dans le tas.
Nous nous attardons sur la température du sable. En levant doucement la main nous observons les collines qui se forment sur nos doigts et le dos de nos mains. Nous recommençons avec la paume vers le ciel car les sensations sont différentes.
En posant la main sur le tas de sable, nous réalisons qu’il est dur comme une pierre ou du bois. Mais en prenant une poignée dans la main, il coule comme un liquide. C’est très surprenant ! En réfléchissant bien, nous réalisons que beaucoup de matières que nous connaissons se comportent ainsi : la farine, la terre, les lentilles, le sucre, la semoule… Toutes ces matières sont à la fois dure comme un solide et coulent comme un liquide. C’est ce qu’on appelle des « matières en grains ».
Assis en cercle avec un plateau, nous nous préparons à écouter avec nos oreilles. Ce sens s’appelle l’ouïe. Les adultes versent du sable au centre des plateaux qui s’écoule en produisant un léger son nous évoquant la pluie, la mer ou encore l’aspirateur. Nous plions le pouce dans la paume et le cachons avec trois doigts pour qu’il ne reste que l’index. Nous le plantons au centre du tas et dessinons des cercles vers le bord du plateau. Cela nous fait penser à une coquille d’escargot, une spirale ou une rose. Ensuite nous faisons glisser le plateau deux fois de gauche à droite, et le dessin s’efface ! Nous traçons notre initiale dans le sable et tapotons sur le bord du plateau. Des reliefs apparaissent comme par magie rappelant un paysage ou de la pâte à crêpe. C’est ce que les physiciens appellent l’effet volcan.
Ensuite nous expérimentons les traces et empreintes en adoptant différentes positions des doigts et de la main qui étaient parfois difficile à réaliser. Cela nous a fait penser à des fleurs, les coussinets d’un chat, la pluie, la lune, les griffes d’un ours, les herbes hautes, un bonhomme…
Les adultes nous distribuent des gobelets qu’ils remplissent de sable. En soulevant les gobelets, du sable s’en écoule par le fond : ils sont percés de petis trous. On observe d’abord puis on fait couler le sable sur nos mains et nos bras. C’est doux et en même temps cela nous fait de légers guilis et nous rappelle la sensation de pluie ou des câlins de nos parents. Nous expérimentons ensuite la sensation que cela procure sur nos pieds, nos jambes et jusqu’à nos genoux. C’est un moment très apaisant et surprenant à la fois. Nous ressentons de nombreuses émotions et aimerions que cela ne s’arrête pas !
Pour finir cet atelier sable, nous avons tous ensemble saisis les bords de la toile cirée sur laquelle était disposé le sable et l’avons replié. En l’ouvrant, un nouveau tas s’était formé ressemblant à une limace. Avec nos pieds, nous avons fait apparaitre une drôle de forme. Nous y avons vu un arbre, un mille-pattes, ou une chenille.
Le groupe de maitresse Chiara a eu le temps de marcher sur la crête de la colline de sable. Cela nous a obligé à chercher notre équilibre, ce n’était pas facile mais très amusant !
Merci à Zoé pour ce magnifique moment partagé avec les élèves et son descriptif du déroulement des séances.